Tous les articles par Nicholas Szechenyi

Obsolescence programmée: une plainte déposée contre des fabricants d’imprimantes

L’association Halte à l’Obsolescence Programmée (HOP) met en cause plusieurs marques, dont Canon, HP ou Epson, qu’elle accuse de «raccourcir délibérément la durée de vie des imprimantes et des cartouches».

Précisément, le montant de l’amende peut atteindre 5% du chiffre d’affaires annuel moyen du fabricant contrevenant,«calculé sur les trois derniers chiffres d’affaires annuels connus à la date des faits».«Cette plainte repose sur des généralités et vise l’indsutrie de l’impression sans mettre directement en cause HP», a réagi pour sa part HP France, assurant «travailler continuellement à l’amélioration de la durabilité et de la qualité de ses produits».

Définition floue :

Alors que, selon une étude de l’Ademe, à peine un Français sur cinq (18%) considère comme une évidence le fait de réparer un appareil électroménager ou high tech plutôt que de le jeter, le législateur a commencé à s’intéresser de près à l’obsolescence programmée depuis la loi Hamon de 2014 sur la consommation.

Le texte a introduit l’obligation pour les fabricants et distributeurs d’informer le consommateur sur la durée de disponibilité des pièces de rechange, par le biais d’étiquettes en magasin ou sur les bons de commande. Problème: dès l’adoption de cette loi, de nombreux juristes ont souligné le fait que la définition même de l’obsolescence programmée retenue dans le texte restait floue et que le délit serait donc bien difficile à prouver dans le cas d’éventuelles poursuites judiciaires.

Elles sont désormais entre les mains de l’exécutif européen qui a assuré être «déjà en train de travailler sur certaines suggestions» sans préciser toutefois s’il comptait ou non légiférer sur la question.

Source : Le Figaro.fr

Le copieur multifonction : maillon faible de la sécurité informatique ?

Les entreprises ne doivent pas négliger la sécurité et mieux vaut confier cette responsabilité à un spécialiste des imprimantes.

L’accès à l’administration d’un ordinateur ou d’un logiciel peut représenter une source de risque pour les entreprises. Sachant que les cybercriminels sont à l’affût de failles dans les infrastructures réseau des entreprises, les imprimantes pourraient bien devenir leur prochaine cible compte tenu des capacités croissantes des multifonctions connectés au réseau.

Un copieur multifonction peut présenter des risques à différents égards et devenir le canal d’attaque de l’infrastructure réseau des entreprises.

L’environnement d’impression, une passerelle clé pour attaquer l’ensemble de l’infrastructure réseau

Un document imprimé sur cinq n’est jamais récupéré et finit souvent dans une corbeille à papier mêlé aux autres déchets du bureau. Les pages de confirmation d’envois par fax peuvent également poser problème car la page de confirmation de réception d’un fax qui inclut une copie de la première page du document envoyé peut être éditée plusieurs heures après l’envoi du fax.

Il faut également s’assurer que le fournisseur ait certifié et chiffré tous les nouveaux logiciels sur lesquels s’appuient les imprimantes. Les imprimantes devraient également offrir la possibilité d’effacer la mémoire non volatile et le disque dur à la demande ou en prévision d’une opération de maintenance programmée.

Les entreprises ont le choix de télécharger une appli à partir d’un site officiel ou d’autres sites non sécurisés. Une appli de tiers installée dans une imprimante pourrait très bien enregistrer les identifiants et les mots de passe des utilisateurs ou conserver des copies de documents et les envoyer par fax ou par e-mail.

Les administrateurs des appareils doivent sélectionner les utilisateurs et les groupes de personnes pouvant modifier la configuration de l’imprimante selon sa fonction et les droits d’accès, et les imprimantes devraient pouvoir déterminer si tel utilisateur dispose effectivement des droits d’accès configurés par l’administrateur réseau.

Il est également important que les dirigeants d’entreprise sélectionnent des imprimantes offrant la possibilité d’installer mot de passe de sauvegarde pour l’accès au menu de sécurité de l’appareil quand l’accès aux serveurs de répertoires réseau est limité ou inexistant.

Comme avec n’importe quel ordinateur, les capacités réseau du système d’impression doivent être configurées en totale conformité avec les règles de sécurité de l’entreprise. Un soin tout particulier doit y être apporté étant donné que ces machines peuvent se connecter à l’extérieur via les lignes de téléphone ou par le réseau. La fonction fax doit être configurée pour qu’elle n’accepte que des images, pas de code de commande ni Post Script.

Enfin, il est essentiel que les administrateurs utilisent toujours HTTPS lors des sessions web de configuration à distance d’une imprimante.

Informations confidentielles : 6 bonnes raisons de vérifier vos impressions

Une enquête internationale réalisée par Coleman Parkes Research pour Epson confirme que l’impression constitue souvent le maillon faible dans la protection des informations confidentielles. Ainsi, 63 % des personnes interrogées avouent avoir déjà omis d’aller récupérer un document imprimé dans le photocopieur d’entreprise.
L’enquête est plus précise pour nos voisins belges, pourtant bon élève en la matière, et révèle des chiffres encore plus inquiétants:

8 % de ces impressions se trouvent encore dans l’imprimante après une semaine

30 % des personnes interrogées y ont déjà trouvé des informations professionnelles confidentielles

24 % de ces informations confidentielles concernaient des collègues

23 % de ces informations comportaient des données clients confidentielles

27 % des personnes interrogées ont transmis ces informations à la personne ou au département concerné après les avoir lues

2 % des personnes interrogées ont utilisé ces informations à leur avantage

Des chiffres qui donnent matière a réflexion !

Canon en négociation exclusive avec Toshiba

Toshiba le constructeur japonais de copieurs, touché depuis un an par un scandale de maquillage des comptes, vient d’annoncer une perte abyssale de 710 milliards de yens (5,6 milliards d’euros) sur l’exercice qui s’achèvera fin mars.

Pour assainir la situation, Toshiba a décidé de réduire considérablement ses activités et de céder diverses divisions et filiales. C’est au tour de Toshiba Medical Systems, qui fabrique entre autres des dispositifs d’imagerie à résonance magnétique (IRM) et de tomographie par ordinateur (CT-scan), un domaine dans lequel il est mondialement très bien placé.

Trois sociétés japonaises Canon, Fujifilm Holdings (maison mère de Fuji Xerox) et Konica-Minolta sont sur les rangs, mais Toshiba vient d’annoncer l’ouverture de négociation privilégiées avec Canon. La finalisation de la reprise pourrait se faire dans les semaines qui viennent.

Toshiba choisit la France pour accroître sa production de toner couleur

Le groupe japonais Toshiba Corporation devrait investir près de 3 millions d’euros dans une première ligne de production de toner couleurs dans son usine de Dieppe (Seine-Maritime), annonce Alain Verna, directeur général de Toshiba TEC Europe Imaging Systems, à l’usinennouvelle.com. Le site normand, qui réalise 33 millions d’euros de chiffre d’affaires avec 232 salariés, était jusqu’à présent spécialisé dans la fabrication de toner noir pour photocopieur. L’encre en poudre est embouteillée en cartouches pour le marché européen et expédiée en vrac vers une usine chinoise du groupe qui la conditionne en cartouches pour le reste du monde.

La future ligne de toner couleurs va pallier la saturation en capacité de l’usine américaine du groupe Toshiba, dans le Dakota du sud, qui fabrique l’encre couleur pour le monde entier. La production, destinée au marché européen, devrait démarrer en 2015 après huit à dix mois de mise en place des équipements et outillages. Cette nouvelle production conforte une usine devenue l’unique usine du groupe Toshiba en Europe Analyse.

Recul de 14% des ventes de systèmes d’impression en Europe de l’Ouest

Selon le cabinet d’études IDC, les ventes de systèmes d’impression en Europe de l’Ouest ont fortement baissé au premier trimestre 2013 pour s’établir à tout juste 5 millions de systèmes d’impression, contre 5,8 millions d’unités il y a un an. Cette baisse de 14,5% des volumes de matériels commercialisés a contribué à faire reculer le marché de 9,5% en valeur à 2,6 milliards d’euros.

Les effets de la crise continuent à se faire ressentir sur toute l’économie de la bureautique. Bien que moins touchée que l’Allemagne et le Royaume Uni, la France a vu ses ventes baisser de 11,3%, les marchés grands publics et jets d’encre étant les plus touchés. Seule note positive, les ventes de MFP couleur A3 et de MFP monochrome A4 ont progressé.

OPA de Canon sur Iris Group

Après son rachat du groupe Océ, autre société du Benelux, Canon démontre son appétit de croissance externe avec son offre publique d’acquisition (OPA) sur Iris Group, soutenue par le conseil d’administration de cette dernière, et qui concerne 100% des titres. La période d’acceptation initiale de l’offre qui a débuté le 6 février, s’est terminée le 20 mars 2013.

La société wallonne Iris est active dans la gestion électronique de documents. Elle produit notamment des scanners mobiles ou des stylos digitaux qui permettent de transformer des notes manuscrites en données utilisables sur un ordinateur. IRIS affirme faire partie du top 5 mondial du secteur.

Sharp rejette l’offre de rachat de sa division copieur par Samsung

(Reuters) – La société Sharp a rejeté l’offre faite par Samsung Electronics Co. pour le rachat de sa division copieur et imprimante dans le cadre d’un accord plus large dans lequel Samsung investira 10 milliards de yens (85 millions d’euros) pour l’acquisition de 3% des actions.

Miyuki Nakayama, la porte-parole de Sharp a déclaré que “Nous avons bien reçu une proposition de Samsung, mais nous l’avons refusée”. Elle n’a pas précisé le montant proposé par Samsung, ni les motifs du refus de Sharp.

Sharp doit financer des obligations convertibles arrivant à échéance en septembre à hauteur de 200 milliards de yens (1,7 milliards d’euros). La vente de sa rentable division copieur apporterait de l’argent frais, mais diminuerait ses fonds de roulements.

La Poste expérimente la collecte de cartouches d’encre pour les TPE et PME

Cart’Touch et La Poste facilitent la vie des TPE et PME avec le lancement d’une opération expérimentale visant à collecter et valoriser les cartouches d’impression usagées. Ainsi, depuis le 14 janvier 2013, près de 120 Espaces Clients Entreprises de La Poste disposent d’un bac de collecte spécifique dans lequel les entreprises peuvent venir déposer leurs cartouches usagées. Les cartouches ainsi collectées seront ensuite expédiées aux Ateliers du Bocage, association issue du Mouvement Emmaüs, qui se chargeront de les trier afin qu’elles puissent être recyclées par les fabricants. Grâce à cette initiative, Cart’Touch et La Poste souhaitent permettre aux petites entreprises de recycler, de manière souple et efficace, leurs cartouches usagées.

Pour plus d’information, connectez-vous sur www.cart-touch.org

Révolutionnaire : Toshiba présente un photocopieur à encre effaçable

Toshiba a présenté un copieur expérimental permettant de réutiliser le papier imprimé. Il utilise du papier normal, mais le toner, spécialement mis au point, offre la particularité de s’effacer lorsqu’il est chauffé.

Attention, car même si l’encre n’est plus visible, l’empreinte du processus d’impression est toujours là. Il est donc préférable de ne pas l’utiliser pour des documents sensibles.

En outre, les utilisateurs devront éviter de laisser leurs documents au soleil ou près d’un radiateur sous peine de ne plus retrouver leurs contenus!

Voir un reportage en anglais : http://youtu.be/r–y9VvSTyg